TRAC Tour Bus 2019
Les musées de Belfort et Montbéliard, Le 19/Centre régional d'art contemporain de Montbéliard, l'Espace multimédia Gantner, La Galerie du Granit/Scène nationale, l'école d'art de Belfort, Seize Mille.
Samedi 14 décembre à 9h45
Le Turbulent réseau de l’art contemporain vous invite à un « tour bus » original et convivial, une autre façon de découvrir les expositions proposées par les trublions du TRAC*.
Plus d’informations à partir d’ octobre sur les sites web des différents lieux et sur facebook : TRAC* réseau art contemporain de l’axe Belfort Montbéliard.
Les réseaux d’art contemporain TRAC* et SEIZE MILLE s’associent pour vous proposer un tour d’horizon des expositions d’art contemporain de l’aire urbaine Belfort – Montbéliard
Au départ de Besançon et de Montbéliard réservez votre place !
🚍 Samedi 14 décembre 2019
Le TRAC* Express : Besançon-Montbéliard-Belfort-Bourogne
🚐 Rendez-vous à 9h15 au Frac Franche-Comté, 2 passage des arts, Besançon / Retour à 19h45
ou
🚐 Rendez-vous à 10h45 au Musée du château des ducs de Wurtemberg, Cour du château, Montbéliard / Retour à 18h30
🚎 Sur réservation : contact@seizemille.com ou 07.83.84.10.62
Participation :
Départ de Besançon 10€
Départ de Montbéliard 7€
Tarif réduit 5€ abonné des structures, moins de 26 ans et étudiants, demandeur d’emploi …
Gratuit pour les -18 ans
Pique-nique tiré du sac – Boissons offertes
🚌 Au programme :
Montbéliard > Musée des ducs de Wurtemberg et Le 19, Crac
Belfort > Galerie Le Granit, scène nationale, Belfort, Ecole d’Art de Belfort et Galerie Robet Dantec
Bourogne > Espace multimédia gantner
1) Musée des ducs de Wurtemberg, Montbéliard
Visite de l’exposition « Tisser la modernité » par Cécile Rey-Hugélé
De l’affirmation d’un nouveau style, dans le sillage de Jean Lurçat, à la création contemporaine, l’exposition présente une vingtaine de tapisseries exceptionnelles réalisées par des artistes de renom. « Tisser la modernité » est une invitation à découvrir un art peu connu et pourtant majeur, toujours vivant aujourd’hui offrant au regard toute la richesse artistique et technique que revêt la tapisserie des années 1950 jusqu’au début du 21e siècle en France.
Cette visite invitera le visiteur à porter en particulier son regard sur les réalisations les plus contemporaines des Manufactures nationales (Bertrand Lavier, Jacques Monory…), en mettant en avant le travail de collaboration qui s’établit entre les artistes plasticiens, auteurs des modèles, et les liciers, experts dans l’art du tissage.
2) Le 19 CRAC, Montbéliard
« Les Zippettes »
Anita Molinero
Visite commentée de l’exposition par Anne Giffon-Selle, directrice du 19, Crac.
L’entropie au cœur des sculptures d’Anita Molinero cristallise toute l’ambivalente relation que nous entretenons avec les matériaux – industriels et domestiques – inventés par l’industrie pétrochimique, qui, depuis l’insouciante deuxième moitié du XXe siècle, se sont immiscés dans toutes les activités humaines. Son art corrosif du recyclage n’en nie pas pour autant toute la vénéneuse beauté…
L’exposition entremêle sculptures anciennes, nouvelles productions et sculptures recyclées dont l’artiste teste plus encore la résistance. La mise à l’épreuve de l’intégrité et de la durabilité des matériaux situe les sculptures « d’anticipation » d’Anita Molinero dans une temporalité post-nucléaire, un après Tchernobyl et Fukushima, pour les rendre tout à la fois sombres et jouissives, inquiétantes et émancipées, ancrées dans le réel et instables quant à leur devenir.
Pique nique tiré du sac – boissons offertes
3) Galerie du Granit, scène nationale, Belfort
» Wie ich lebe und warum »
Rainer Oldendorf
Visite commentée de l’exposition par Pierre Soignon, responsable de la Galerie
Usant d’images, de mises en scènes, d’architectures, de références à notre histoire culturelle et politique, Rainer Oldendorf construit son œuvre dans la contingence des lieux qu’il est amené à traverser en compagnie d’une petite communauté de personnages qui lui sont proches.
» M’appuyant sur la situation particulière de la galerie, sa forme, sa fonction, son histoire et son contexte, je proposerai une constellation de réalisations datant du début des années 8o, mes années d’études, jusqu’à nos jours. » Rainer Oldendorf, avril 2019
4) École d’Art de Belfort
« Il n’y a que la canaille pour mettre son nom sur les murailles »
Nelson Pernisco
Visite de l’exposition par Jean-Marie Boizeau, directeur de l’École d’Art de Belfort
Nelson Pernisco, artiste plasticien , co-fondateur du collectif Wonder, évoluant dans la discipline de l’installation, la sculpture joignant architecture, industriel et organique, cultive tout un écosystème sur les cendres de notre civilisation thermo-industrielle.
5) Galerie Robet Dantec, Belfort
Visite commentée de l’exposition d’Illhem Ellouze en présence de l’artiste
Artiste tunisienne, Ilhem Ellouze exploite ce qu’elle nomme “le module”. Cette forme abstraite, composée de deux cônes, pourrait être interprétée comme un signifiant (l’artiste parle également d’un symbole de l’individu universel). Mais, en occupant de façon obsessionnelle l’espace (de la toile, du dessin, ou du sol pour les sculptures de métal), cette forme exploitée jusqu’à l’usure, reprise et répétée, étudiée seule ou en nombre, se révèle un véritable sujet de recherche plastique et
esthétique sur le motif.
Ses grands fusains, présentés à la Galerie Robet Dantec, donnent à voir une autre facette de son travail où la matière, allégée de la couleur, offre une perception du dessin comme traversé par la lumière
6) Espace Multimédia Gantner, Bourogne
« Hadaly et Sowana, Cyborgs et « sorcières »
Visite commentée de l’exposition par Valérie Perrin, directrice de l’Espace Multimédia Gantner
L’exposition Hadaly et Sowana, Cyborgs et sorcières propose une relecture contemporaine de « L’Ève future ». « L’Ève future », roman fantastique de l’écrivain français Auguste de Villiers de L’Isle-Adam , publié en 1886 , raconte comment pour aider son ami amoureux d’une cantatrice et très belle mais très sotte , l’ingénieur Edison fabrique de toutes pièces un double artificiel, Hadaly, une andréide, bien supérieure à la femme réelle. Pour donner une âme à l’andréide, Edison fait appel à Sowana, une voyante dotée d’un fluide surnaturel. L’exposition se réapproprie la thématique de la technologie conçue comme à la fois rationnelle et magique, et substitue une vision élargie et non stéréotypée à celle misogyne du roman. La technologie n’est pas seulement l’apanage de génies mécanistes masculins qui recréent les femmes (naturellement défectueuses) selon leurs fantasmes, mais aussi un ensemble de savoirs et de pratiques partagé par les femmes (sorcières,sages-femmes, guérisseuses,etc) et mis au service de la survie et du soin de la communauté depuis toujours.
Verre de l’amitié
puis
🚐 Retour à à 18h30 à Montbéliard et 19h45 à Besançon
Le Terrible réseau d’art contemporain de l’axe Belfort/montbéliard réunit six structures, institutions et associations culturelles : les musées de Belfort et montbéliard, le 19, Centre régional d’art contemporain de montbéliard, l’espace multimédia gantner à Bourogne, la galerie du granit scène nationale à Belfort et l’école d’art de Belfort g. Jacot. S’appuyant sur le partage des moyens et des expériences de chacun de ses membres, il se donne comme mission de soutenir et de diffuser la création artistique, de sensibiliser les publics et de dynamiser un territoire.
Autres Rendez-Vous
Du 19 novembre au 15 février