Constellations #4, une exploration sonore de la collection

La sélection a été réalisée en partant de l’idée de transformation du son et de son utilisation.

Avec Bzzz, le Son de l’électricité de Cécile Babiole, l’artiste nous invite a écouter la combinaison de 6 sons générés avec quelques composants électroniques formant ainsi un générateur d’onde low tech, la disposition des enceintes ainsi que la tension électrique non constante permettent ainsi une composition unique à chaque déambulation entre les enceintes. Internet Topography d’Art of Failure se compose d’un signal sonore en infrabasse qui est émis depuis l’espace d’exposition vers un serveur situé à Tokyo. En transitant par différents points du globe, New York, Londres, Paris…, le signal subit de multiples perturbations. Les erreurs de transmission audio qui résultent de ce trajet sont d’ordinaire automatiquement lissées par des fonctions inhérentes aux dispositifs, mais qui sont ici désactivées par les artistes. Les erreurs sont conservées, analysées, puis considérées comme un relevé potentiel et parcellaire de la topographie du réseau. Et enfin, vous pourrez découvrir L’Enchanteur de Samon Takahashi qui nous propose à l’écoute, une sélection classée en 32 rubriques aux titres jubilatoires aussi évocateurs que Demix Roussos ou encore Rock Voisin,…

Bzzz, le Son de l’électricité de Cécile Babiole, (2012)

est une installation aussi visuelle que sonore, cet assemblage d’ampli et d’enceintes nous invitent à entendre le son de l’électricité produit par 6 générateurs de fréquences intentionnellement basique, la simplicité des circuits et la tension électrique instable. Les sons alors générés forment alors une composition unique à chaque lancement.

Bio :

Cécile Babiole (1956-) est une artiste active dès les années 1980, dans le champ musical d’abord, puis dans les arts électroniques et numériques. Elle associe dans ses créations arts visuels et sonores à travers des installations et des performances qui interrogent avec singularité et ironie les médias. Elle questionne les technologies et tente d’en transposer de façon détournée les usages normés dans le champ de la création. Cécile Babiole s’approprie un registre machinique et une culture de masse pour en tirer une confrontation entre créativité et déterminisme, usages passés et présents, techniques obsolètes et contemporaines.

Internet Topography de l’ancien duo Art of Failure, (2008-2011)

se compose d’un signal sonore en infrabasse qui est émis depuis l’espace d’exposition vers un serveur situé à Tokyo. En transitant par différents points du globe, New York, Londres, Paris…, le signal subit de multiples perturbations. Les erreurs de transmission audio qui résultent de ce trajet sont d’ordinaire automatiquement lissées par des fonctions inhérentes aux dispositifs, mais qui sont ici désactivées par les artistes. Les erreurs sont conservées, analysées, puis considérées comme un relevé potentiel et parcellaire de la topographie du réseau.

Bio :

art of Failure (art de la défaillance) : ce duo d’artistes est composé de Nicolas Maigret et Nicolas Montgermont.

Leur travail se nourrit des avant-gardes historiques et d’expérimentations artistiques et scientifiques.

À travers leurs différents projets, ils opèrent des glissements ou des détournements qui mettent en lumière un en- semble de problématiques et d’esthétiques propres aux technologies qui nous sont contemporaines. Ils imaginent de nouveaux types de paysages propres au Net, ces espaces immatériels de l’information. Leur travail est présenté sous de multiples formes : performances, installations, projets en ligne ou éditions.

L’Enchanteur de Samon Takahashi, (2007)

qui nous propose à l’écoute, une sélection classée en 32 rubriques aux titres jubilatoires aussi évocateurs que Demix Roussos ou encore Rock Voisin,…

A l’intérieur de ces rubriques des morceaux de musique moderne, contemporaine, underground, expérimentale, improvisée… tous liés par une thématique qui diffère d’une catégorie à l’autre, leur conférant une identité propre. L’humour est ainsi utilisé afin de démystifier l’écoute de ces musiques parfois considérées comme difficiles d’accès.

Le titre des rubriques ainsi que le choix des morceaux figurant dans l’œuvre sont purement subjectifs, dépendant des goûts personnels de l’artiste, de la rareté de l’enregistrement, de son caractère historique ou de la variété des formes et des styles de musique. Samon Takahashi propose ainsi, non pas l’histoire de la musique, mais une histoire de la musique.

Bio :

Samon Takahashi(né en 1970) vit et travaille à Paris.

A la fois comédien, musicien, plasticien, artiste conceptuel, Samon Takahashi est un artiste complet et transversal. Entre l’architecture, le son, les arts plastiques et la musique, Cet artiste tente d’établir des liens, créant de nouvelles formes de langage entre ces différentes pratiques. Sa recherche artistique s’articule sur les rapports analogiques entre le langage et la ville, ou la musique et l’architecture, et essaie de construire de nouvelles formes de grammaire et de classification. Ses productions prennent des formes diverses, telles que la sculpture, l’installation sonore ou vidéo, le croquis et la maquette.

Passionné de domotique et de cybernétique, l’artiste projette ses oeuvres dans un futur qui lui est propre mais ouvert, car adaptable selon l’individu. Exposé dans le monde entier, on le retrouve dans les lieux les plus presti- gieux : le Palais de Tokyo, le Carré du Louvre, le Musée d’Art moderne, le 18th Street Art Complex à Los Angeles… Plus qu’un artiste, Samon Takahashi est un visionnaire.

Biographie issue de www.evene.fr/celebre/biographie/samon-takahashi-42250.ph