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Ces visites furent l’occasion de recueillir des témoignages et différents matériaux documentaires. Urbain, le plus souvent extérieur, le paysage navigable de Occupied Territory paraît de prime abord désolé et inoccupé jusqu’à ce que le spectateur déclenche des séquences où des micro-récits prennent place. S’inscrivant dans le même espace, mais dans une autre temporalité rendu par le jeu du fondu-enchaîné, les lieux reçoivent la présence de personnages dans des courtes scènes de la vie quotidienne ou de rue, et disparaissent presque aussitôt pour laisser à nouveau la vue du lieu initialement inhabité.
Occupied Territory trouve un relais documentaire sur le Web avec <www.occupied.org> qui indexe de nombreuses archives collectées pendant la réalisation du film. Des lettres, des entretiens, des archives photographiques qu’il est possible de compléter, ou encore, un répertoire de liens Internet consacrés à des ressources et des organisations palestiniennes et israéliennes, et d’autres encore pour la paix et les Droits de l’Homme, impliquent un espace commun de dialogue entre les deux peuples. Sans passer sous silence les atrocités liées à l’occupation israélienne en Palestine, Occupied Territory cherche à faire émerger l’idée d’une exclusion mutuelle, de l’existence d’un conflit entre deux mythes exclusifs basés sur l’unité d’un même sol baptisé Israël par les Israéliens et Palestine par les Palestiniens qui en sont expulsés depuis 1948.
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Sur l’artiste :
http://tirtzaeven.info/